Format : 15 x 22 cm
Pages : 368 pages
Parution : novembre 2010
ISBN : 978-2-35485-189-7

Le Signe du Fils de l’homme

Zorobabel

Il y a ceux qui comprennent le monde et ceux qui ne le comprennent pas toujours, voire pas du tout. C’est en partie à ces derniers que s’adresse ce livre : à ceux qui veulent connaître les raisons de leur incompréhension. « Le Signe du Fils de l’homme » soutient que pour comprendre le monde, il faut d’abord pouvoir le décrire, et que cela ne peut se faire qu’en usant d’un langage symbolique approprié.

Un tel outil est depuis des siècles à la disposition de tous, mais il est aujourd’hui totalement discrédité par l’éducation dispensée dans le monde, qu’elle soit laïque ou religieuse. L’enseignement moderne est en effet élaboré par ceux qui comprennent le monde ; si un apprenant refuse leur vision des choses, s’il ne se prosterne pas intellectuellement devant l’image de la réalité que l’école lui impose, il est alors dit « en échec scolaire ». Mais puisqu’il ne comprend rien, le système d’évaluation auquel il est soumis suggère tout simplement qu’il manque d’intelligence…

Dans la Bible, qui est en quelque sorte le dictionnaire analogique de ce langage symbolique maintenant disqualifié, il est écrit : « Je te loue, Père, parce que tu as caché cela aux sages et aux intelligents, et l’as révélé aux petits enfants » (Luc 10, 21). Mais qui sont vraiment les sages et les intelligents ? Ceux qui comprennent le monde, ou ceux qui ne le comprennent pas ? Un jeune animal sait nager sans avoir appris, alors pourquoi faut-il que les petits enfants apprennent durant de longues années à vivre dans ce monde ? Serait-il artificiel ? Ne serait-il qu’une leçon apprise ?

L’auteur signe ce livre du nom de Zorobabel – figure biblique du VIe siècle avant l’ère chrétienne – pour se conformer à l’Écriture. Dans les grandes lignes, tout est écrit : certains s’y conforment, d’autres s’en écartent. « Que le lecteur comprenne ! » (Marc 13, 14).