D’Arromanches à Boujolle
Claude Serval
Arromanches, 1942. Marc, ancien avocat, et sa jeune épouse, Armelle, mènent malgré la présence allemande une vie tranquille, entourés de leurs amis. Ce coin de côte normande semblerait relativement préservé des tourments si le calme apparent n’était pas troublé par le fracas des obus et les rumeurs de débarquement.
Mais cette paix relative est menacée. À la tension croissante qui divise le couple sur l’attitude à adopter face à l’occupant s’ajoute l’hostilité jalouse de Marc pour l’hôte mystérieux d’une villa voisine, dont Armelle semble bien proche… Quel secret partagent-ils et qui est vraiment cet homme ?
Bientôt des arrestations dans leur entourage contraignent Marc et Armelle à fuir Arromanches pour Paris, puis Chalon-sur-Saône pour tenter de passer en zone libre. Là, de traîtres en passeurs, ils commenceront, traqués tels des animaux, une course éperdue vers la liberté…
De la Normandie à la Bourgogne, ce récit émouvant livre à la fois la peinture d’une vie provinciale sous l’Occupation et l’épopée haletante d’un amour mis en péril par les chaos de l’histoire.
Claude Serval (1924-1980), native de la région de Bayeux, a passé une partie de sa jeunesse à Arromanches. En 1942, juste après son mariage, elle doit quitter la Normandie, passer clandestinement la ligne de démarcation pour aller se réfugier avec son mari en zone libre. Cet épisode lui servira d’inspiration pour la seconde partie d’Arromanches à Boujolle. Après la libération par les alliés, elle reviendra en Normandie pour s’installer définitivement dans le bocage virois.
Dans les années soixante, elle écrit des articles de presse, des contes et un premier roman, "Les Béatitudes", qui ne sera jamais distribué par son éditeur. Elle a adhéré à deux associations d’écrivains régionaux. En 1979, juste avant de tomber gravement malade, elle achevait le manuscrit d’"Arromanches à Boujolle".
Trois décennies se sont écoulées avant que sa fille retrouve la trace de ce roman et le fasse publier.
On en parle dans la presse
