Format : 12 x 19 cm
Pages : 90 pages
Parution : août 2011
ISBN : 978-2-35485-243-6

Guerre et paix en Algérie

Jean-Pierre Crépin

1958, Marseille : un vieux navire attend d’engloutir trois mille soldats français pour les emporter vers Alger…

1984, Sète : un paquebot accueille ses passagers en partance pour Oran. Parmi eux, un voyageur un peu spécial, qui s’apprête à parcourir l’Algérie à vélo… Ce voyage n’a rien d’anodin : c’est le pèlerinage accompli vingt-cinq ans plus tard par un ancien appelé, hanté par le souvenir insupportable de la guerre et mû par le sentiment d’un devoir de mémoire envers ce pays, son peuple et lui-même. Ce souvenir, c’est celui de vingt-sept mois d’enfer, vécus dans des conditions matérielles difficiles, sous une pression psychologique permanente, mais, surtout, dans l’obligation de supporter l’horreur de cette guerre, tout en tentant quotidiennement d’en limiter les dégâts…

Le retour se veut rédempteur : revoir ce pays en paix, autrement qu’au travers du filtre pervers de la guerre, en découvrir enfin les beautés alors entraperçues et, plus que tout, aller à la rencontre de son peuple, jadis involontairement combattu.

Peut-on atténuer le traumatisme d’une guerre que l’on a faite à contrecœur ? Les plaies laissées par un passé douloureux partagé peuvent-elles cicatriser de part et d’autre ?

Empreint d’une humanité profonde, hommage à la fraternité au-delà des noirceurs de l’Histoire, ce récit d’un double voyage, ponctué de lettres du front, livre ici un témoignage touchant et courageux, à la portée universelle.

 

Né à Lisieux en 1937, Jean-Pierre Crépin intègre l’École normale d’instituteurs à Rouen avant de poursuivre une carrière d’instituteur en Seine-Maritime. Attiré dès l’adolescence par les mouvements pacifistes, il participe à de nombreux chantiers du Service Civil International dont il essaie de mettre en pratique la devise : « Pas de paroles, des actes ».

Fervent adepte de la petite reine, il randonne dans le monde entier, ce qui lui permet de se sentir un peu citoyen du monde, de rencontrer des « frères » et de construire la paix.

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