Mognu. Partir, c’est mourir un peu

Dibale quitte tout : son pays, sa famille et son emploi. Il croit en une promesse, celle d’un amour sincère, d’une vie meilleure ailleurs. Mais à son arrivée, les illusions se brisent. La femme qu’il aime s’éloigne, les repères s’effondrent, et la rue devient sa seule compagne. Pour ne pas sombrer, Dibale s’accroche à ses souvenirs : l’Eden, sa terre natale, le rire de ses enfants, la sagesse de sa mère Ndamy, l’ombre bienveillante d’un père disparu trop tôt. Chaque souvenir devient refuge, chaque douleur, un appel à se reconstruire.

Entre passé et présent, trahisons et espoirs, il avance à tâtons, cherchant un sens, une force, un avenir. Et si le vrai voyage ne commençait que maintenant ?

À travers ce roman émouvant et profondément humain, Koumba Nella explore les désillusions de l’exil, les liens familiaux et la quête de dignité dans un monde en rupture. Portée par une plume sensible et sincère, l’histoire de Dibale fait écho à celle de tant d’hommes et de femmes déracinés, animés par l’espoir de se réinventer.