Une traversée au cœur des familles guadeloupéennes

Dans les années 1960, Cécile Guayroso fait une rencontre fortuite qui va déterminer le reste de son existence. Celle de « tante Edmée », qui lui conseille de se présenter au concours d’aide familiale. Ce métier, elle est l’une des premières à l’exercer en Guadeloupe. Elle découvre alors, avec effarement, la misère d’une population dépourvue, baignant dans sa désespérance et son désarroi. Elle assiste aussi à l’arrivée des différentes allocations versées par l’État français et à l’apparition des grandes enseignes commerciales, créant dans leur sillage une consommation effrénée, qui transforme la misère en une pauvreté encore plus cruelle…

Dans cette autobiographie riche en anecdotes, Cécile Haral-Guayroso esquisse une peinture réaliste, intime et juste des problématiques sociales de la Guadeloupe, une île qui a fait le choix, au milieu des années 1960, de professionnaliser l’aide à la personne.