Se taire pour mieux écrire
Françoise Boucher
« La patate », c’est ainsi qu’on a surnommé Françoise dans son enfance. Un tel surnom, ça marque, ça laisse des traces… ça pousse à l’anorexie ? Françoise l’ignore mais, une chose est sûre, hors de question qu’elle laisse la maladie dominer sa vie. Femme forte qui a su conserver son optimisme, elle affronte l’anorexie, les préjugés et les médecins qui lui déconseillent d’enfanter afin d’obtenir, droite et fière, la vie qu’elle a toujours souhaitée…
Dans ce témoignage d’une grande sincérité, Françoise Boucher livre sans calcul ni faux-semblants son combat contre l’anorexie mentale, pathologie encore méconnue, dans l’espoir que cette contribution permette de mieux comprendre et surtout de lever certaines des idées reçues qui entourent cette maladie.

Françoise Boucher, née Gonthier, a vu le jour en 1952 à Liorac, un village de Dordogne. Elle épouse Yves Boucher en 1981. Tous deux donnent naissance, le 9 octobre 1987, à Alex, leur fils, qui meurt 29 ans plus tard. Aujourd’hui à la retraite et désenfantée, Françoise dénonce les injustices de la vie et soulage son chagrin à travers ses écrits.